Le CNPA devient Mobilians pour défendre les pros de la mobilité
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Le CNPA devient Mobilians pour défendre les pros de la mobilité

Créé en 1990 pour prendre la suite des organisations qui se sont succédées depuis 1902, le Conseil national des professions de l'automobile (CNPA) devient Mobilians. Le syndicat professionnel compte ainsi mieux accompagner les professionnels de la mobilité dans un secteur en pleine mutation.

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Francis Bartholomé, président de Mobilians

L'argus / Franck Boittiaux

Le Conseil national des professions de l’automobile (CNPA), créé en 1992 dans la continuité de plusieurs organisations patronales depuis 1902, change d’identité en 2022 pour s’appeler Mobilians. Cette nouvelle appellation, accompagnée du slogan « Les entreprises de la mobilité », a été approuvée à 98 % lors d’une assemblée générale extraordinaire rassemblant les 252 représentants des 19 métiers du CNPA, qui a été organisée le 26 janvier.
Elle fait suite à une réflexion entamée il y a plusieurs mois par un groupe de travail piloté par Didier Chabrier et accompagné par l’agence Carré Noir, filiale du groupe Publicis, alors que la « première organisation représentative des métiers de la distribution et des services de l’automobile et de la mobilité en France » est à un « tournant de son histoire ».

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Un chiffre d’affaires de 170 milliards d’euros

Mobilians, la nouvelle dénomination du CNPA, a été entérinée à 98 % lors d'une assemblée générale extraordinaire organisée le 26 janvier 2022.
Voulue comme « l’alliance des entreprises de la mobilité », Mobilians est une contraction de « mobilité » et « alliance ». Xavier Horent, délégué général de l’organisation patronale, indique que ce « pacte » exprime « la résilience, la compétence et le potentiel créatif de la profession, tout en favorisant l’indispensable interaction entre l’ensemble de [ses] métiers ». Avec ce changement de nom, Mobilians entend ainsi « être en phase avec les nouveaux enjeux de la filière automobile et penser les mobilités de demain ».
Rappelant que le syndicat professionnel vit uniquement des cotisations des adhérents, qui sont passées de 9 à 13 millions d’euros en l’espace de 5 ans, le délégué général affirme qu’il représente plus de 80 % des entreprises de la filière automobile, « forte de 500 000 actifs » et réalisant un chiffre d’affaires de 170 milliards d’euros. Alors que les équipes de Mobilians visitent 25 000 entreprises et répondent à « près de 100 000 consultations juridiques » chaque année, l’organisation forme également « un écosystème de plus de 3 000 salariés » via plusieurs institutions : ANFA, GNFA, OPCO Mobilités et IRP Auto.

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Deux nouvelles missions pour Mobilians

Xavier Horent, délégué général de Mobilians.
En adoptant cette nouvelle dénomination, Mobilians se donne deux missions supplémentaires. Il s’agit de renforcer sa dimension sociétale en s’ouvrant plus au grand public alors que « la filière est contestée, très violemment, installant un doute quant à la sincérité et la crédibilité de sa parole mais aussi de son aptitude à relever le défi écologique et sanitaire ». Il s’agit également de tracer « une trajectoire de développement durable », qui s’accompagne d’un fonds de dotation dénommé MOVOM destiné à créer une fondation au service d’une stratégie RSE.
Nous en saurons plus sur ce dernier point en juin 2022, alors que Francis Bartholomé sollicitera les adhérents pour un renouvellement de son mandat de président pour une durée de quatre ans. À noter que Mobilians a prévu, avec d’autres organisations représentatives dont la PFA, la Fiev et la CSIAM, une rencontre avec les candidats à l’élection présidentielle le 14 mars.
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