Les collaborateurs du groupe PSA plébiscitent le télétravail
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Les collaborateurs du groupe PSA plébiscitent le télétravail

Le groupe français a dévoilé les principaux résultats d'une enquête relative au télétravail, menée auprès de ses collaborateurs dans le monde. Ces derniers sont globalement favorables à la généralisation du travail à distance.

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15 000 collaborateurs du groupe PSA bénéficient de 30 jours de télétravail à poser par an

En janvier 2020, le groupe PSA signait avec les partenaires sociaux un accord, dans le cadre du projet « Motivation et bien-être au travail », visant à promouvoir et à renforcer les dispositifs de travail à distance. Avec le confinement, l’ensemble des collaborateurs du groupe se sont familiarisés plus vite que prévu et de manière quotidienne avec le travail à la maison. Une expérience visiblement bien accueillie, si l’on en croit les résultats de l’enquête réalisée par le groupe, qui se poursuit et devrait se normaliser dans les prochains mois. Menée sur la période du 25 mai au 8 juin 2020, cette enquête a touché environ 40 000 collaborateurs de PSA présents dans 23 pays et 68 implantations, dont 12 000 en France.

Le groupe en retire trois enseignements principaux :

  • 79 % des répondants sont favorables au travail à distance et à l’équilibre avec le travail en présentiel ;

  • 76 % jugent leur activité compatible à l’équilibre de deux tiers de travail à distance et un tiers de travail en présentiel ;

  • 80 % des salariés n’ont pas éprouvé de difficultés pendant la période de télétravail liée au confinement.

Parmi les points positifs qui ressortent du travail à distance, le groupe cite le gain de temps dans les trajets, un environnement calme propice à la concentration et un meilleur équilibre entre la vie de famille et la vie professionnelle. A l’inverse, le manque de lien social figure parmi les points négatifs.

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Jusqu'à 40 000 télétravailleurs chez PSA pendant le confinement

Pendant la période du confinement, PSA a dénombré de manière récurrente 38 000 télétravailleurs sur l’ensemble de ses activités, observant même un pic à 40 000. « Nous n’avons pas rencontré de difficultés techniques grâce aux outils mis en place ces dernières années », souligne Xavier Chéreau, directeur des ressources humaines et de la transformation de PSA.

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Au sein du groupe, le télétravail ne constitue pas une révolution. Ce dispositif est en effet une réalité pour de nombreux salariés depuis 2014-2015. A l’époque, près 2 500 télétravailleurs étaient dénombrés. Au fil des années, l’approche a évolué, s’est assouplie, au point de toucher 19 000 travailleurs à distance en 2019. Deux approches cohabitent encore aujourd’hui. L’une, « classique » et « ancienne », qui repose sur deux, voire trois jours de travail à domicile figés dans la semaine, concerne 4 000 personnes. La seconde approche se veut beaucoup plus souple et touche actuellement 15 000 collaborateurs, qui bénéficient depuis le début de l’année de 30 jours de télétravail à disposer quand ils le veulent dans l’année (contre 25 jours auparavant). PSA précise que 85 % des personnes qui ont répondu à l’enquête avaient déjà pratiqué le télétravail avant le confinement.

« Il s’agit d’un dispositif qui ne fonctionne que s’il vient en complément d’un travail en présentiel de qualité. C’est bien cette complémentarité qui fera l’efficience de notre stratégie », affirme Xavier Chéreau.

Un argument pour attirer les talents

La pratique du télétravail à plus grande échelle pendant le confinement a ainsi permis d’accélérer les réflexions quant au projet de "modernité de transformation de l'entreprise". Dans ce cadre, les échanges avec les partenaires sociaux ont repris depuis le 6 mai et six groupes de travail ont été mis en place afin de prendre en considération les besoins des salariés.
Si le transfert des activités du siège de Rueil-Malmaison vers les sites de Poissy et de Vélizy avait été engagé avant la crise sanitaire (le gain de ce déménagement est estimé à 10 M€), Xavier Chéreau reconnaît que l'équilibre entre travail à distance et en présentiel devrait amener des changements dans l’organisation des surfaces de travail de ces deux sites, avec des espaces « plus tournés vers le travail en équipe, l’interaction entre les collaborateurs, nécessaires pour aller chercher la performance que vise l'entreprise ». Le directeur des ressources humaines considère, enfin, que cette nouvelle approche constitue un argument pour attirer les talents au sein du groupe.

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