Michelin prévoit de supprimer 614 postes en France en 2022
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Michelin prévoit de supprimer 614 postes en France en 2022

Dans le cadre de son « plan de simplification et de compétitivité » annoncé en janvier 2021, Michelin a prévu la suppression de 2 300 postes sur les 17 000 en France pendant trois ans. Après une première étape en 2021, le manufacturier prévoit 614 nouvelles suppressions de postes en 2022.

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Ces suppressions de postes sont prévues dans le cadre d'un « plan de simplification et de compétitivité » annoncé en janvier 2021

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Comme annoncé en janvier 2021, Michelin continue de dérouler son « plan de simplification et de compétitivité », qui prévoit la suppression de 2 300 postes en France pendant trois ans, sans départ contraint. Pour la deuxième année de son plan, le manufacturier entend supprimer 614 nouveaux postes en 2022, selon les informations de l’AFP provenant d’une note transmise aux syndicats avant une réunion du comité social et économique, prévue mercredi 1er et jeudi 2 décembre 2021.
Ces suppressions prévues en 2022 concernent principalement les sites du siège social à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), avec 469 postes, soit 419 dans le secteur tertiaire et 50 dans l’industrie. Dans une moindre mesure, les sites de Troyes, Le Puy, Montceau, Cholet, Vannes et Bourges sont également concernés.

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Création de 322 postes en parallèle

Sur les 614 suppressions de postes prévues en 2022, 469 sont prévues à Clermont-Ferrand.
Parmi ces suppressions, Michelin compte sur 339 départs à la retraite, ainsi que sur 193 « places ouvertes » à la mobilité externe. En parallèle, l’entreprise clermontoise prévoit la création de 322 nouveaux postes en 2022. Le manufacturier, qui compte 123 000 salariés dans le monde, dont 17 000 en France, a déjà acté la suppression de 531 postes dans l’Hexagone en 2021.
À noter que l’objectif de 2 300 suppressions « n’est pas un objectif à atteindre mais un plafond », selon Pierre-Alexandre Anstett, directeur du personnel Michelin France cité par l’AFP. Il affirme également que l’entreprise n’avait « a priori » aucun projet de fermeture de site.

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