Navya va vendre ses navettes autonomes à l'international
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Navya va vendre ses navettes autonomes à l'international

Le constructeur, qui teste une navette autonome à Lyon, lève 30 millions en s'appuyant sur la SNCF et sur Valeo, devenus actionnaires stratégiques.

Par Jean Pierre Genet
Publié le Mis à jour le

Outre l'opérateur de transports Keolis (filiale de la SNCF) et Valeo, la société qatarie Group8 fait son entrée au capital de Navya.

La société française Navya, dont les navettes autonomes circulent déjà à Lyon, a levé 30 millions d'euros, notamment auprès de Keolis et Valeo, pour poursuivre son développement à l'international.

"Les actionnaires de Navya ont approuvé à l'unanimité une augmentation de capital de 30 millions d'euros", a indiqué l'entreprise.

Outre l'opérateur de transports Keolis (filiale de la SNCF) et l'équipementier automobile Valeo, spécialiste des technologies de véhicules autonomes, la société qatarie Group8 fait son entrée au capital de Navya.

Des accords stratégiques avec ses actionnaires


L'actionnaire historique de Navya est Robolution Capital, rejoint en 2015 par Gravitation et Capdécisif Management. Robolution conserve la majorité des parts.

L'entreprise entend désormais s'attaquer aux marchés internationaux.

Des navettes électriques sans conducteur Navya circulent depuis septembre 2016 dans le quartier lyonnais de Confluence, dans le cadre d'une expérimentation d'un an menée en partenariat avec Keolis.

Navya a par ailleurs signé des accords stratégiques avec ses nouveaux actionnaires, portant sur la technologie et le déploiement commercial.
Avec Valeo, l'accord concerne "l'accès aux technologies et matériels du groupe en vue de leur intégration sur des navettes autonomes".

A la conquête des marchés du Moyen-Orient


Keolis, de son côté, s'allie à Navya pour "répondre conjointement aux demandes de gestion de flotte sans conducteur au sein des collectivités territoriales".

 


Enfin, avec son actionnaire qatari, Navya a conclu "un accord de distribution" pour conquérir des marchés du Moyen-Orient et de l'Afrique "incluant une joint-venture de commercialisation et la mise en place d’une ligne d'assemblage dans le Golfe pour répondre à la demande du marché régional".