PFA et CCFA ne font plus qu'un pour la filière automobile
Depuis le mois de juillet 2021, la Plateforme automobile (PFA) intègre l'ensemble des missions réalisées par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA) pour gagner en efficacité dans la représentation de la filière.
Luc Chatel, président de la PFA, dit qu'il est urgent de jouer collectif
« Face aux défis historiques qui sont les siens, nous avons besoin d’une filière
automobile rassemblée et qui s’exprime d’une seule voix, avance Luc Chatel, président de la PFA à l'annonce d’un rapprochement de taille. À un moment où notre industrie se trouve confrontée à des transformations comme elle n’en a jamais connues depuis sa création
– transformations que la crise liée à la pandémie ne fait qu’amplifier et accélérer –, il n’a jamais été aussi urgent de jouer collectif, d’agir ensemble et de parler d’une même voix ».
PFA et CCFA veulent gagner en lisibilité
Cette nouvelle alliance concerne le transfert de l’ensemble des missions de représentation liées notamment aux affaires réglementaires et environnementales, à la communication, au juridique et à l’international, jusqu’alors assumées par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA), qui seront désormais assurées au sein de la Plateforme automobile (PFA). Il est effectif à compter du mois de juillet 2021. Petit rappel historique, le syndicat et lobby CCFA a été fondé en 1909 et est à l’origine de la création de la PFA en 2010. Les constructeurs tels que les groupes Renault et Stellantis verront leurs intérêts défendus par la PFA, laquelle devra assurer aussi l’ensemble de la communication des éléments de marché automobile.
« Il s’agit d’une volonté de simplification des organisations de la part des constructeurs et des acteurs de la filière pour gagner en lisibilité et en efficacité, explique-t-on dans un communiqué. Cette évolution s’inscrit dans le prolongement de la décision, en décembre 2017, de renforcer les missions de la PFA, positionnée comme “tête de filière” et chargée d'assurer l’ “expression des positions communes auprès des acteurs institutionnels et dans le débat public” ».
Si le CCFA est absorbé de cette manière, ce rapprochement était inévitable, et prévu, suite à l’annonce d’un plan de licenciement de 8 personnes pour motif économique un mois auparavant. L'organisation fait face à de lourdes pertes ces dernières années. Néanmoins, sa structure juridique perdure. Il est question de rester actionnaire de AAA Data et de conserver des activités de services aux constructeurs liés à la gestion de données.