Point S va vendre des véhicules d'occasion
Lors de son 5e forum annuel, le réseau spécialiste du pneumatique et de l'entretien automobile Point S a officiellement lancé son 7e concept, consacré à la vente de véhicules d'occasion. Il pense convertir 200 centres à cette nouvelle activité et atteindre 2 000 unités vendues par an d'ici à 2025.
Lancé le 23 juin 2022, Point S Vente auto est devenu le septième concept de Point S Goup
Justine Pérou
Point S Group compte en France 624 centres Point S, 149 établissements PPS, 25 sites Happy Car et 5 ateliers Warning. Un réseau qui se développe notamment à travers six concepts d’activité, dont les derniers en date sont Point S Glass et Point S Ecomobilité. Voici les chiffres qu’a avancés le directeur général, Christophe Rollet, lors du 5e Forum des partenaires organisé à Lyon le 23 juin 2022. « Certes, notre groupe évolue, mais la plus grande difficulté est de tenir nos engagements et la qualité de nos services pour répondre aux besoins des clients, qui veulent de plus en plus avoir accès à plusieurs services en un même lieu de proximité », confie-t-il.
Point S Vente auto, le septième concept
Ce n’est donc pas une surprise : après avoir annoncé son partenariat avec le constructeur automobile chinois Seres, qui lui permet d’assurer l’entretien et la livraison des véhicules électriques de la marque, le groupe a dévoilé son septième concept : Point S Vente auto. Comme son nom l’indique, cette nouvelle enseigne va permettre aux adhérents de vendre des véhicules d’occasion ou 0 km à leur clientèle, « avec des conditions commerciales proches de celles des concessionnaires automobiles », affirme-t-on, puisque « tout a été négocié en masse à la force d’un réseau ». Et Christophe Rollet d’ajouter : « La vente est pour nous une source de développement rémunératrice et nouvelle, bien que 150 à 180 de nos adhérents proposent déjà cette activité. C’est un autre métier, mais nous avons une place à prendre. » Le but est donc d’harmoniser cette proposition au niveau national. Point S planche sur le sujet depuis un an et la teste depuis quatre mois dans quatre centres français. Le réseau a donc développé un outil en interne, en appui de sept piliers et autant de partenaires : le sourcing est assuré par Starterre, tout comme la reprise ; la mise en ligne du stock au niveau national et local se fait avec Carlab ; le financement par Sofinco ; la garantie mécanique par Gras Savoye (jusqu’à 36 mois), etc. La tête de réseau propose aussi une application mobile dédiée à la relation client, ainsi qu'un logiciel pour gérer la facturation des véhicules et les cartes grises. Mais l’adhérent va pouvoir piloter en toute indépendance ses activités et ses marges, et collaborer avec le partenaire qu'il souhaite. Tout est adaptable et personnalisable. Les frais de reconditionnement seront à la charge de l’adhérent s’il fait une reprise en direct de son client, sinon Starterre s’en chargera, etc. Une formation de deux jours est en revanche obligatoire concernant l’administration, la reprise, la technique et la vente, avec tous les partenaires. Une hot line est également à disposition pour chaque sujet.
2 000 véhicules d’occasion en stock
« Nous avons travaillé pour proposer un concept clés en main avec une palette de services adaptés, mais aussi pour que, dès le lancement du projet, on puisse vendre et avoir 2 000 VO en stock » souligne Joël Arandel, directeur des opérations. D’autres acteurs pourront se greffer à cette solution dans les mois à venir.
Point S vise 200 centres convertis à la vente de VO d’ici à 2025, avec l’assurance d’atteindre les 2 000 transactions par an alors que 100 % du réseau ne se sera pas (encore) lancé dans l’aventure. Selon les deux dirigeants, il y aurait déjà des profils « extérieurs » intéressés pour entrer dans le réseau via la création d’un Point S Vente auto unique, quand d’autres veulent seulement y dédier un espace.
Il a également été lâché qu'un label VO pourrait voir le jour d'ici à deux ou trois ans, tout comme un contrat d’entretien national à la vente de VO. « Nous voulons être présents sur tous les marchés proches du nôtre et rendre ce nouveau flux de clients bénéfique pour nos ateliers », conclut Christophe Rollet.
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