Renault. Une prime inflation de 500 euros pour tous en octobre
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Renault. Une prime inflation de 500 euros pour tous en octobre

Direction et syndicats du groupe Renault se sont réunis jeudi 22 septembre pour négocier des mesures exceptionnelles de pouvoir d'achat. Parmi les propositions figure une prime inflation de 500 euros, destinée à tous les salariés français et aux intérimaires en octobre.

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Les mesures proposées par la direction du groupe Renault à ses salariés français devraient être mises en place avant les négociations annuelles de salaire de décembre

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Après avoir organisé mercredi 14 septembre un « groupe de réflexion paritaire » autour de la question du pouvoir d’achat, la direction et les syndicats de Renault se sont retrouvés jeudi 22 septembre pour négocier plusieurs mesures d’urgence. À la suite de cette seconde réunion, la direction du groupe Renault propose le versement, dès le mois d’octobre, d’une prime de partage d’un montant de 500 euros.
Notons que cette prime destinée à lutter contre l’inflation s’adresse à tous les salariés en CDI ou en CDD ayant au minimum un mois d’ancienneté, ainsi qu’à tous les intérimaires. Sachant que le groupe Renault comptait 41 613 employés en France au 31 décembre 2021, ce coup de pouce accordé par la direction de Renault devrait donc coûter plus de 20 millions d’euros au constructeur.

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Prise en compte de l’inflation pour les augmentations de salaire

En complément, d’autres mesures ont été proposées par la direction du groupe Renault aux syndicats. Il s’agit d’une prime transport de 100 euros, qui sera versée en novembre aux salariés se déplaçant en voiture, d’une monétisation des RTT, possible en novembre et en décembre, ou encore d’un déblocage anticipé du plan d’épargne groupe (PEG) à hauteur de 10 000 euros, possible jusqu’à fin 2022. Par ailleurs, la cotisation salarié de la mutuelle santé sera prise en charge à 100 % au cours du dernier trimestre, soit un coup de pouce supplémentaire de 26,14 euros par mois en ce qui concerne le socle obligatoire.
Enfin, la direction s’est engagée à prendre en considération le taux d’inflation 2022 – qui s’élevait à 5,9 % fin août sur un an glissant – pour définir les augmentations de salaire en 2023, alors que les négociations annuelles obligatoires s’ouvriront en décembre. Néanmoins, certains syndicats, dont la CGT et Sud Renault, estiment ces mesures insuffisantes et appellent à rejoindre le mouvement national de grève prévu le 29 septembre.
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