Stellantis Hordain. Une semaine d'arrêt pour l'usine Sevelnord
Jusque-là peu touchée par les pénuries, la production de l'usine Sevelnord de Stellantis, située à Hordain (Nord), est interrompue pour une semaine. Le site, qui produit des utilitaires pour les marques Peugeot, Citroën, Opel, Vauxhall et Toyota, manque de semi-conducteurs.
L'usine Sevelnord produit des véhicules légers pour les marques Peugeot, Citroën, Opel, Vauxhall et Toyota
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L’usine Sevelnord de Stellantis, située à Hordain (Nord) près de Valenciennes, est à son tour rattrapée par la pénurie de semi-conducteurs, avec une semaine d’arrêt à la clé. Selon Franck Théry, délégué syndical CGT cité par La Voix du Nord, cette interruption de production est due à l’impossibilité de livrer de la part d’un fournisseur chinois basé à Shanghai, alors que la ville est mise sous cloche pour lutter contre une résurgence du Covid-19.
Plus précisément, l’usine Sevelnord s’est arrêtée vendredi 15 avril 2022 pour ne reprendre que ce jeudi 21 avril au soir. Selon le journal local, la direction du site n’écarte toutefois pas la possibilité de décaler la reprise de la production si des pièces étaient encore manquantes. En complément, les séances de travail initialement prévues samedi 23 et dimanche 24 avril sont annulées.
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Un site stratégique pour Stellantis
Dans un premier temps, la direction de l’usine avait décidé de maintenir le montage de véhicules incomplets en attendant les pièces manquantes, mais elle a finalement dû se résigner à arrêter les lignes de production. Inaugurée en 1994 et comptant 2 400 salariés, l’usine Sevelnord produit des véhicules utilitaires légers, ainsi que des véhicules de transport de personnes pour les marques Peugeot, Citroën, Opel, Vauxhall et Toyota.Il s’agit des Peugeot Expert et Traveller, Citroën Jumpy et Spacetourer, Opel/Vauxhall Vivaro et Zafira Life, ainsi que des Toyota ProAce et ProAce Verso. Le site de Hordain s’avère d’autant plus stratégique que Stellantis a décidé de mettre totalement à l’arrêt l’usine russe de Kalouga, qui devait exporter des utilitaires sur le marché européen pour répondre à la forte demande.
