Stellantis investit 20 millions d'euros à l'usine de Rennes-La Janais
L'usine Stellantis de Rennes-La Janais sera le premier site français ex-PSA à internaliser la fabrication de pare-chocs grâce à un investissement de 20 millions d'euros, s'inspirant ainsi des méthodes Fiat (ex-FCA). Une dizaine d'emplois seront créés pour l'occasion.
L'avenir de l'usine Stellantis de Rennes-La Janais semble assuré avec la production du successeur du Citroën C5 Aircross à partir de 2025 et l'internalisation de la fabrication des pièces à injection
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Lors d’un CSE organisé jeudi 21 juillet 2002, la direction de l’usine Stellantis de Rennes-La Janais a annoncé que le groupe automobile allait investir 20 millions d’euros dans le site industriel breton pour internaliser la fabrication de pièces à injection, notamment des pare-chocs. Cette nouvelle intervient alors que les 2 300 employés qui y travaillent ont été récemment rassurés sur la pérennité du site.
Selon Didier Picard, représentant CFE-CGC Métallurgie cité par le journal Le Télégramme, cette annonce est « un peu une révolution car l’injection n’était plus intégrée chez nous depuis au moins trente ans ».
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Création d’une dizaine d’emplois
Le journal régional note que cet investissement est en fait « l’une des conséquences » de la fusion entre PSA et FCA, puisque la fabrication sur place des pièces à injection est une pratique en place depuis de nombreuses années chez Fiat. L’usine de Rennes-La Janais, choisie pour produire le successeur du Citroën C5 Aircross à compter de 2025, est ainsi le premier site français de l’ex-PSA à s’inspirer des méthodes industrielles de l’ex-FCA.Même si aucune précision n’a été dévoilée, la région Bretagne et Rennes Métropole devraient participer au financement du projet, qui permettra la création d’une dizaine d’emplois.