Stellantis. Un an après la fusion, Carlos Tavares se montre optimiste
Il y a tout juste un an, la fusion entre PSA et FCA donnait naissance au groupe Stellantis, un constructeur automobile géant comptant 14 marques en portefeuille. En attendant la présentation, prévue le 1er mars, d'un plan stratégique à long terme, Carlos Tavares se montre optimiste pour l'avenir.
Pour Carlos Tavares, Stellantis est « sur la bonne voie » même s'il reste « encore beaucoup à faire »
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Le 19 janvier 2021 naissait le groupe Stellantis, un nouvel acteur mondial de l’industrie automobile issu de la fusion entre PSA et FCA. Fort de 14 marques dont Peugeot, Citroën, Opel, Fiat et Chrysler, le 4e constructeur mondial est présent sur 130 marchés, possède des usines dans plus de 30 pays et dénombre 400 000 collaborateurs de 150 nationalités différentes.
En attendant la présentation d’un plan stratégique à long terme le 1er mars 2022, suivie de la publication de ses premiers résultats annuels le 2 mars, Stellantis se félicite, dans un communiqué publié pour son premier anniversaire, d’un « avenir brillant » qui l’attend en tant que « tech company de mobilité durable ». Il faut dire que sa première année d’existence « à pleine vitesse » a été marquée par la publication de « résultats impressionnants au 1er semestre », mais aussi par l’annonce de nombreux partenariats stratégiques.
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Un « potentiel immense » à exploiter

Ainsi, alors que le constructeur est bien ancré en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud, le groupe indique disposer d’un « potentiel immense encore inexploité dans des marchés majeurs comme la Chine, l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Océanie ou l’Inde ». Il rappelle également avoir lancé une dizaine de voitures en 2021, parmi lesquelles les Citroën C4, Fiat Pulse, DS4, Opel Mokka et Peugeot 308, mais aussi avoir lancé un plan quinquennal de 30 milliards d’euros d'investissements pour électrifier ses véhicules et financer sa stratégie sur les logiciels, tout en multipliant les partenariats stratégiques avec Amazon, BMW, Foxconn, Waymo, BNP Paribas Personal Finance, ou encore Crédit Agricole Consumer Finance.
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« Éviter » de fermer des usines en Europe

Alors que les négociations avec les syndicats français sur les effectifs devraient reprendre le 1er février, Carlos Tavares a également émis des réserves sur la stratégie politique de l’Union européenne de miser sur l'électrification pour décarboner l'industrie automobile, qui devrait entraîner un surcoût de 50 % par rapport à une voiture à moteur thermique. « Je tiens généralement mes promesses, affirme-t-il, mais nous devons aussi rester compétitifs. L’avenir de nos sites dépendra également des contraintes politiques sur la décarbonation en Europe et de ses conséquences sur le marché automobile ».