Tata Motors. Vers la construction d'une gigafactory au Royaume-Uni ?
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Tata Motors. Vers la construction d'une gigafactory au Royaume-Uni ?

Le propriétaire de Jaguar Land Rover, Tata Motors, aurait finalement choisi le Royaume-Uni plutôt que l’Espagne pour la construction d’une usine de batteries électriques. Selon la BBC, cet investissement représenterait plusieurs milliards d’euros et permettrait de créer jusqu’à 9 000 emplois.

Par Robin Schmidt
Publié le Mis à jour le

Pour les dirigeants britanniques, l'implantation d'une gigafactory Tata, maison mère de Jaguar et Land Rover, enverrait un signal positif à l'industrie automobile du Royaume-Uni, qui compte environ 800 000 salariés.

Adrien Cortesi

Le gouvernement britannique et Tata Motors seraient sur le point de conclure un accord portant sur la construction d’une gigafactory dans le sud-ouest de l'Angleterre. Selon la BBC, la maison mère de Jaguar Land Rover aurait en effet préféré le Royaume-Uni à l’Espagne pour l’implantation d’une usine de batteries de voitures électriques. 

La gigafactory de Tata Motors pourrait être bâtie à Bridgewater, dans le Somerset, et permettrait la création de près de 9 000 emplois. Certains acteurs de l'industrie automobile ont décrit l'usine comme l'investissement le plus important dans l'automobile britannique depuis l'arrivée de Nissan en Grande-Bretagne dans les années 1980.

Un investissement salvateur pour l’industrie automobile britannique

Le patron du constructeur indien devrait prochainement rencontrer le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, afin de négocier un programme de soutien financier de l'État. En mars, Tata Motors avait déjà demandé l’équivalent de 575 millions d'euros d'aides au Royaume-Uni pour y bâtir sa gigafactory. Après de longs mois d’hésitation avec un site rival basé en Espagne, le propriétaire de Jaguar Land Rover se serait finalement laissé convaincre par le gouvernement britannique, ce dernier lui ayant notamment promis des subventions pour compenser les coûts énergétiques de l’installation.

Alors que le Royaume-Uni apparaît en retard par rapport à l’Union européenne et aux États-Unis pour attirer les investissements des constructeurs dans le cadre de la transition vers l'électrique, son industrie automobile emploie environ 800 000 personnes aujourd'hui. Si l'investissement de Tata Motors devait se concrétiser, cela serait perçu comme une bouffée d'air pour le secteur tout entier.