VO électriques : un marché qui n'en finit pas de balbutier
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VO électriques : un marché qui n'en finit pas de balbutier

Les chiffres de vente de véhicules d'occasion électriques sont demeurés très faibles en 2018, avec 13 328 immatriculations. La progression est toutefois palpable par rapport à 2017.

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Renault Zoe

CEDRIC LECOCQ, Cédric Lecocq

En dépit des efforts de certains constructeurs, en dépit des incitations fiscales comme la prime à la conversion, rien n'y fait : le monde du véhicule d'occasion électrique demeure un marché anecdotique, avec 13 328 véhicules dits propres qui ont changé de mains en 2018. Les ventes ont pourtant décollé par rapport à 2017 : +57,3%, car voilà un an, 8474 voitures électriques avaient été choisies en seconde main.

Mais par rapport aux autres indicateurs du marché de l'occasion, le secteur des ventes d'électriques fait pâle figure : 0,2% des transactions en 2018, contre 0,1% en 2017, et un ratio de 0,4 VO vendu pour 1 VN électrique immatriculé.

Les constructeurs, essentiellement Renault et Nissan, ont pourtant oeuvré pour promouvoir les ventes de leurs Zoe et autres Leaf : garantie "Z.E véhicules électriques" pour Renault, "Nissan club occasions véhicules électriques" pour le constructeur japonais, soit deux labels spécialement adaptés à ces nouveaux produits.

Ces deux constructeurs dominent aujourd'hui le marché du véhicule neuf électrique. La Renault Zoe s'est accaparée 52,8% du marché à elle seule en 2018, la Nissan Leaf 14%. Un équilibre qui ne se retrouve pas forcément sur le marché de l'occasion. La Zoe domine certes outrageusement les ventes, avec 54,7% des transactions. Mais en deuxième place figure la BMW i3 : 6,5% des ventes sont le fait de la petite allemande, devant la Peugeot ion, qui représente 5,7% des immatriculations de VO "zéro émission".