Lorsque l'on décide de vendre sa voiture, de nombreuses démarches sont à entreprendre auparavant afin que l'acte puisse être exécuté en bonne et due forme et en toute légalité. En effet, après avoir estimé le prix qui se rapproche le plus de la valeur réelle du bien, une multitude de papiers administratifs sont à remplir et à envoyer aux institutions publiques ou à fournir à l'acheteur. L'une des contraintes les plus évidentes constitue le passage au contrôle technique du véhicule. En effet, cette nécessité s'explique par le fait que le vendeur doit être en mesure de démontrer à l'acheteur qu'il lui vend une voiture en état de fonctionnement et apte à circuler. Ce contrôle technique doit avoir été fait moins de six mois avant que la vente soit actée et la voiture délivrée à l'acheteur. Si tout se passe bien, la voiture est prête à être vendue dès le contrôle technique passé. Dans ce cas de figure, le vendeur a simplement besoin de faire savoir à l'acheteur qu'il a bien été effectué en lui en fournissant la preuve.
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Lors du contrôle technique, le garagiste a pour obligation de vérifier plus de 132 points de contrôle du véhicule. Ainsi, le professionnel de l'automobile habilité va déterminer si les freins sont en bon état de fonctionnement, si les plaques d'immatriculation sont correctement visibles ou encore si les différents feux de la voiture ont le moindre problème. Certains de ces points de contrôle, après le contrôle technique, peuvent présenter des défauts. Dans cette hypothèse, on parle d'altérations. Deux cas de figure se présentent alors : certaines de ces altérations n'entraînent aucune contre visite. En revanche, certains autres, plus importants d'un point de vue de la sécurité ou du fonctionnement même du véhicule nécessitent des réparations sans lesquelles le professionnel ne pourra valider le contrôle technique. Dans ce cas, le propriétaire du véhicule dispose de deux mois suite au contrôle technique pour faire effectuer les réparations nécessaires chez son garagiste habituel ou chez le professionnel de son choix. Ensuite, il doit retourner au centre de contrôle technique pour ce que l'on appelle une contre-visite. Le coût de cette intervention peut varier entre 10 et 15 euros. Néanmoins, un bon nombre de centres de contrôle technique ne font pas payer la contre-visite à leurs clients. Attention ! Si vous ne respectez pas le délai de deux mois pour faire les réparations et les faire valider lors de la contre-visite, vous aurez l'obligation de passer un nouveau contrôle technique. Clairement, lorsque l'on souhaite vendre son véhicule rapidement et notamment dans le but d'en racheter un nouveau, de telles obligations peuvent s'avérer contraignantes. La question se pose alors : peut-on vendre une voiture avec contre-visite ?
En ce qui concerne la vente d'un véhicule de particulier à particulier, il est tout à fait possible de vendre sa voiture sans qu'elle ait subi la contre-visite. Attention ! Ce qui est primordial dans ce cas de figure, c'est que l'acheteur soit au courant que cette contre-visite n'a pas été effectuée.
En ce qui concerne la vente d'une voiture sans contre-visite à des professionnels de l'automobile tels que les concessionnaires, les garagistes ou certains organismes intermédiaires, éviter la contre-visite est également tout à fait possible. Ici encore, la condition est que l'acheteur professionnel sache que cette contre-visite n'a pas été effectuée. Mieux encore, les professionnels de l'automobile rachètent même sans aucun problème les véhicules qui n'ont pas passé le contrôle technique !